100 000 arbres !

Ce mois-ci, nous vous partageons en avant première notre projet de plantation conséquent en Mayenne. Et également un projet en région Hauts-de-France. Ces projets sont d’ores et déjà ouverts à la souscription via la plate-forme Dividom.

Si le projet en Mayenne se concrétise, ce serait un des plus grands de ce type en France. Il s’agit de planter 100 000 arbres pour créer une nouvelle forêt de 80 hectares. 800 000 m² pour ceux qui veulent comparer avec leur jardin 😉. En Mayenne où l’élevage domine, les forêts de feuillus sont souvent de qualité grâce à des sols propices et une bonne pluviométrie. Le projet est né en début d’année 2020 avec la rencontre d’un agriculteur bientôt en retraite. Son parcellaire est composé exclusivement de pâtures pour ses vaches et chevaux, sans pression phytosanitaire. Lorsque l’acquisition, prévue en 2021, sera finalisée, nous prévoyons de planter progressivement toute la surface sur une période de 5 ans, en valorisant les haies bocagères, les mares, et le ruisseau bordant la future forêt. La qualité des sols et le climat autorisent une grande variété d’essences : chêne sessile, châtaignier, tilleul, hêtre, alisier, noyer… Nous faisons en ce moment aussi des essais de semis de faines, châtaignes, etc. Rapidement, la nature reprendra ses droits, avec un nouvel équilibre faune/flore.

Crédits carbone et promotion forestière

Formidable challenge pour ce projet : la labellisation “bas carbone”. Ce label accordé par le ministère de l’Ecologie permettra d’envisager l’équilibre économique du projet. Pour une forêt nouvelle, la question est légitime : comment envisager un intérêt économique alors qu’il faudra des années pour prélever du bois ? Réponse #1 : la vente de crédits carbone. La plantation sur terres agricoles génère des crédits carbone, achetés par les entreprises pour compenser leurs émissions incompressibles. Réponse #2 : c’est tout simplement une opération de promotion comme on en connaît en immobilier. Quand un terrain devient constructible, il prend de la valeur. Quand il est viabilisé, il prend encore plus de valeur, et quand des logements sortent de terre, encore plus ! C’est la même chose en forêt : une terre agricole apte à être plantée (autorisations administratives, potentiel agronomique) vaut plus cher que des pâtures. Et une jeune forêt vaut plus cher que cette terre agricole. Sachant que les prix des terres agricoles et des forêts progressent sans discontinuer depuis 20 ans, on peut raisonnablement prévoir qu’à l’intérêt écologique s’ajoute un intérêt économique. 

Hauts-de-France

Deuxième projet que nous souhaitons vous partager ce mois-ci : un groupement forestier Arbres & Cie en Hauts-de-France. La compétition sur les prix est encore plus rude dans cette région : les sols figurent parmi les plus fertiles en Europe, et la situation septentrionale et océanique met la région relativement à l’abri des sécheresses estivales, avec une pluviométrie qui dépasse régulièrement 1000 mm par an. Autre élément : la rareté des forêts. Seuls 8% du département du Nord est par exemple boisé, versus 30% pour la France. Malgré tout, nous avons identifié des opportunités et sommes entrés en négociation avec des propriétaires… On espère pouvoir vous en dire plus au prochain numéro !

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