Gérer le risque climatique : les techniques d’Arbres et Cie

Le risque climatique commence à faire douter certains propriétaires et gestionnaires de forêts. Avec un peu de technique et du bon sens, on peut pourtant se prémunir de ce risque, voire faire des changements météorologiques une opportunité ! Deuxième épisode de notre série sur le risque climatique : bien sélectionner sa forêt.  

Vous le savez, Arbres & Compagnie combine 40 critères pour sélectionner et valoriser une forêt digne d’intérêt. Nombreux sont les critères qui interviennent pour faire face au changement climatique.  

  •  La qualité du sol va jouer dans la sélection de la forêt. Certains sols sont capables de retenir l’eau, d’autres contraire, sont très filtrants, laissant passer l’eau.
  • Selon la localisation de la forêt, les quantités de pluie et la régularité des précipitations vont différer, il est donc important de prendre en compte ce critère. 
  • Le relief de la forêt va également jouer sur les capacités du sol à retenir l’eau. Si la pente est trop raide, les précipitations ne vont pas se répartir équitablement.
  • Autre point, la diversité des essences d’arbres. Certaines variétés vont s’adapter plus facilement aux conditions climatiques que d’autres. Un atout quand elles évoluent comme en ce moment. On trouve de plus en plus de variétés rustiques dans les forêts. Pour les peupliers par exemple, on favorise les variétés locales plutôt que celles productives. 
  •  La densité de peuplement est à prendre en compte. Les futaies doivent être éclaircies pour éviter la concurrence. Attention tout de même à garder un peuplement dense afin de garder la fraicheur et l’humidité de la forêt. 
  •  Les essences doivent être adaptées au terroir. Dans certaines forêts, on a voulu planter des bêtes de course dans des sols qui n’ont pas le potentiel à suivre une telle croissance à moyen terme ; autre exemple : ne pas forcer la nature, et vouloir faire pousser du peuplier soit-disant très productif dans des régions sèches…  

Tous ces critères nous poussent donc à choisir des forêts situées au nord de la Loire plutôt qu’au sud. 

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